La commission pour l’éthique et le bien-être des équidés de la FEI présentera un rapport intermédiaire le 12 novembre

Un rapport intermédiaire révélant les opinions des cavaliers et du grand public sur l’utilisation du cheval dans le sport, ainsi qu’une proposition de nouvelle stratégie pour la Fédération équestre internationale (FEI) en matière de bien-être équin, seront présentés pour discussion lors d’une session dédiée durant l’assemblée générale hybride de la FEI, le 12 novembre au Cap, en Afrique du Sud.



Le rapport présenté lors de l’assemblée générale de la Fédération équestre internationale (FEI) comprendra l’analyse de deux enquêtes distinctes – l’une auprès d’un public mondial et l’autre auprès de la communauté équestre – réalisées par la commission pour l’éthique et le bien-être des équidés (EEWB), organe consultatif indépendant constitué par la FEI en juin 2022. Présidée par la Professeure Natalie Waran, scientifique internationalement reconnue dans le domaine du comportement et du bien-être animal, cette commission est composée de dix membres qui ont été sélectionnés pour leur expertise en matière de bien-être équin, de science de l’équitation, d’éthique, d’éducation et d’affaires publiques. Leur objectif ultime est de développer une stratégie qui permettra à la FEI de répondre aux préoccupations actuelles et futures liées à l’utilisation des chevaux dans le sport.



Dans le cadre de la première phase de ses travaux, la commission a mené en août une enquête auprès des parties prenantes du monde équestre, qui a suscité près de 28.000 réponses, dont des commentaires d’athlètes affiliés à la FEI, de propriétaires de chevaux et d’autres parties prenantes de la FEI. L’enquête publique, menée par la société d’études de marché Savanta dans treize pays, visait à recueillir l’avis de personnes qui ne sont pas impliquées dans les chevaux ou qui ne les connaissent pas, afin de déterminer comment le grand public perçoit l’utilisation des chevaux dans le sport.



La commission fonde le développement de la stratégie proposée en matière de bien-être équin sur les informations recueillies auprès des parties prenantes équestres au sein et en dehors de la FEI, du grand public, des forums d’experts, des médias et des recherches publiées. “En formulant les premières recommandations relatives au maintien d’une acceptabilité sociale, elle continuera à solliciter l’avis d’experts, du public et des parties prenantes équestres, ainsi qu’à analyser la politique et les pratiques actuelles de la FEI afin de déterminer comment elles peuvent être améliorées en ce qui concerne l’éthique et le bien-être des équidés, notamment en évaluant les règlements actuels de la FEI relatifs au bien-être des chevaux”, explique la FEI dans un communiqué publié ce jour.



“Ne pas se contenter de dire qu’on est engagé, mais être perçu comme tel”, Natalie Waran

“Les sports équestres et le rôle de la FEI dans leur gouvernance n’ont jamais été soumis à autant d’examen qu’aujourd’hui”, déclare Ingmar de Vos, président de la FEI, candidat unique à sa succession lors de cette assemblée générale. “En tant qu’organisation, la FEI doit mieux comprendre ce que nous pouvons continuer à faire, et ce qui doit changer afin de conserver la confiance du public. Le temps est venu pour nous de nous concentrer non seulement sur la fourniture des meilleurs services à notre communauté, mais aussi sur ce que nous devons faire pour être les meilleurs pour les sports équestres. C’est la raison pour laquelle la FEI a mis en place cette commission pour l’éthique et le bien-être des équidés, afin de fournir une étude indépendante au sujet de notre acceptabilité sociale actuelle et de proposer une série de recommandations fondées sur un véritable retour d’information et des données impartiales. Nous attendons avec impatience le premier rapport fourni aux membres de la FEI pendant la semaine de l’assemblée générale au Cap ce mois-ci.”



La session, qui se tiendra le 12 novembre au Cap, sera la première occasion pour la commission d’interagir avec les fédérations nationales et les parties prenantes avec lesquelles la FEI a signé un protocole d’accord. “Nous tenons à remercier tous ceux qui ont participé à nos enquêtes. Les réponses sont extrêmement précieuses et nous ont fourni de nombreuses informations pour nous aider à identifier les préoccupations et les opportunités concernant l’utilisation du cheval dans le sport”, déclare la Pr Natalie Waran. “Nos conseils et recommandations indépendants concernant le bien-être des équidés feront bon usage des commentaires que nous avons reçus. Pour que les sports équestres conservent leur licence sociale d’exploitation, il faut que tous les cavaliers, au sein et en dehors de la FEI, ne se contentent pas de dire qu’ils sont engagés, mais qu’ils soient perçus comme tels, c’est-à-dire qu’ils veillent de manière proactive à ce que le bien-être des chevaux soit la priorité de tout autre ordre du jour. Il existe de nombreux exemples de bonnes pratiques, mais il est important que tous les cavaliers reconnaissent qu’il est toujours possible d’apporter des améliorations, notamment grâce aux nouvelles connaissances disponibles et à l’évolution de l’attitude du public vis-à-vis du bien-être animal. À ceux qui ont répondu aux enquêtes, je peux dire que la commission les a entendus haut et fort, et qu’elle fait déjà bon usage de ces informations pour informer les recommandations émises à la FEI.”



Après l’assemblée générale de la FEI, la commission continuera à se réunir virtuellement et en personne. Elle présentera un deuxième rapport pour discussion au Forum des sports de la FEI en avril 2023, avant qu’un rapport final ne soit soumis à l’approbation de l’assemblée générale suivante de la FEI, fin 2023 au Mexique. Les résumés des réunions de la commission, y compris un récapitulatif de la réunion par téléconférence qui se tient ce 1ernovembre, sont disponibles ici.